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Coronavirus: sécuriser les mesures d’assouplissement à long terme

Les mesures ordonnées par le Conseil fédéral dans la lutte contre le Covid-19 sont un exercice d’équilibre entre l’endiguement de l’épidémie et le maintien de la vie économique et sociale. Lors de sa dernière conférence de presse, le 24 février 2021, le Conseil fédéral a décidé d’une première étape d’ouverture prudente. Celle-ci entre en vigueur le 1er mars 2021. La Société des employés de commerce soutient les mesures d’ouverture annoncées, mais continue d’appeler à une mise en œuvre cohérente des concepts de protection à l’intérieur et à l’extérieur des entreprises, notamment dans le commerce de détail.

1.3.2021

Dans un premier temps, les mesures ordonnées par le Conseil fédéral prévoient un assouplissement pour les magasins/surfaces de vente, les musées et les salles de lecture des bibliothèques ainsi que pour les espaces extérieurs des installations de sport et de loisirs, des zoos et des jardins botaniques. Les rassemblements en famille et entre amis en plein air, ainsi que les activités sportives et culturelles impliquant jusqu’à 15 personnes, seront à nouveau autorisés à partir du 1er mars 2021. Si les conditions épidémiologiques le permettent, la prochaine étape d’ouverture est prévue pour le 22 mars. Celle-ci prévoit notamment l’ouverture partielle des établissements de restauration (terrassesextérieures) et la levée de l’obligation de télétravail.

Donner plus de liberté à la vie économique et sociale

La Société des employés de commerce comprend parfaitement l’approche du Conseil fédéral: l’assouplissement progressif des mesures réglementaires est un signal positif pour l’économie et la société et nous permet de respirer à nouveau un peu. «Les conséquences négatives des deux vagues de coronavirus sont encore considérables», déclare Caroline Schubiger, responsable Emploi et conseil au sein de la Société des employés de commerce. «Avec la reprise des activités sociales et la réouverture des magasins, nous pouvons mieux lutter contre le risque d’isolement social et les pertes de salaire. Notamment pour les ménages à faibles revenus (cf. KOF), le risque de pauvreté ne doit pas être sous-estimé.»

De plus, les secteurs qui continuent à être touchés par les restrictions administratives (établissements de restauration, professionnels de la musique, etc.) doivent bénéficier d’indemnités de chômage partiel suffisantes. Dans le domaine des bas salaires, 80% du salaire est souvent insuffisant pour joindre les deux bouts (cf. Aperçu de la session parlementaire de printemps 2021). 

Mettre en œuvre de manière cohérente et respecter les concepts de protection

Néanmoins, la situation reste fragile en raison des nouveaux variants de virus plus contagieux. Afin d’éviter une nouvelle augmentation des cas de coronavirus et un nouveau confinement national, la Société des employés de commerce en appelle donc à une mise en œuvre cohérente des concepts de protection (cf. communiqué de presse du 11.11.2020). «Avec les mesures qui ont été adoptées, de plus en plus de personnes entreront à nouveau en contact les unes avec les autres. Il est donc particulièrement important que les mesures de protection internes et externes aux entreprises soient connues, comprises et mises en œuvre par tous», explique Caroline Schubiger. «Nous avons tous une responsabilité sociale.» 

Soutenir le commerce de détail de façon ciblée

Bien que la plupart des mesures ne soient pas nouvelles et aient déjà fait leurs preuves, des incertitudes surviennent régulièrement (cf. FAQ coronavirus). Ainsi, une enquête succincte non-représentative de la Société des employés de commerce révèle qu’un quart des employés du commerce de détail ne connaissent pas le concept de protection de leur employeur ou le considèrent comme insuffisant. En outre, 12% des personnes interrogées n’ont aucune personne de référence sur leur lieu de travail auprès de laquelle ils pourraient obtenir des informations sur le concept de protection ou des réponses à leurs questions. L’incertitude en matière de planification, les soucis de santé et l’isolement social ont été cités comme les plus grands défis. «Ce résultat nous met la puce à l’oreille, car bien que les concepts de protection soient largement connus, cette enquête succincte montre qu’ils doivent être mis en œuvre de manière cohérente afin de garantir la protection de la santé des employés», souligne Caroline Schubiger.

Au-delà des concepts de protection généraux de l’OFSP, il est nécessaire de formuler des recommandations concrètes, pratiques et surtout spécifiques aux métiers et aux activités, qui soient adaptées aux employés du commerce de détail. Cela implique non seulement de limiter et de réguler le flux de clients et la désinfection/aération régulière des espaces intérieurs, mais aussi une meilleure transparence quant aux employés infectés. Caroline Schubiger conclut: «Ce n’est que si les employeurs font preuve de vigilance et remplissent leur devoir de diligence que le nombre d’infections au coronavirus peut être limité, que la protection de la santé des employés et celle des clients peut être assurée et qu’une nouvelle fermeture des magasins peut être évitée. C’est le seul moyen permettant de rétablir la sécurité de planification pour tous.»

Enquête succincte sur le commerce de détail

Du 11 au 31 décembre 2020, la Société suisse des employés de commerce a interrogé ses membres actifs du commerce de détail sur la mise en œuvre des concepts de protection. L’enquête impliquait différents modules de questions sur la protection de la santé des employés en Suisse alémanique et en Suisse romande. Au total, 165 actifs ont participé à l’enquête. Tous les participants ont reçu une invitation par e-mail. L’enquête a été réalisée en ligne.

Contacts

Communication

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Responsable du partenariat social, Société suisse des employés de commerce
T T +41 44 283 45 53
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Michel Lang

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