Comment vis-tu ta deuxième année d’apprentissage par rapport à la première? Qu’est-ce qui a changé pour toi?

Au cours de ma première année d’apprentissage, j’ai travaillé dans le département «Regulatory Affairs» et auprès du service à la clientèle. Maintenant, je suis dans le département «Oncology», où l’on fabrique des médicaments contre le cancer. Je trouve cela très passionnant.

Au début, j’ai dû faire mes preuves, mais maintenant on me connaît mieux. On me confie des tâches plus difficiles, comme la demande d’offres ou la rédaction d’e-mails pour des commandes d’impression. Les tâches se sont élargies: au début, il s’agissait surtout d’activités internes, maintenant je travaille aussi vers l’extérieur. Parallèlement, j’ai pris mes marques à l’école et je gère mieux les exigences de l’Ecole professionnelle supérieure (EPS), d’autant plus que j’ai dû rattraper mon retard en première année.

Dans quels domaines as-tu le plus évolué depuis le début de ton apprentissage?

À l’école, j’ai appris la discipline. Je dois étudier avec régularité. Au début, c’était difficile, mais j’ai désormais trouvé une routine.

Dans l’entreprise, je me suis ouvert. Avant, je n’avais pas beaucoup de contact avec des personnes en dehors de mon département. Lors de notre événement de fin d’année, je me suis rendu compte que je pouvais aborder mes collègues avec beaucoup plus d’assurance – même ceux que je ne connaissais auparavant que par e-mail. En outre, je me suis parfaitement familiarisé avec les tâches commerciales: la première année, beaucoup de choses étaient nouvelles pour moi, de la planification dans Outlook à la technique de prise de notes. Maintenant, tout fonctionne sans problème.

Comment vis-tu le quotidien scolaire en deuxième année d’apprentissage? Y a-t-il des thèmes qui te mettent particulièrement au défi?

Chez nous, l’enseignement est généralement frontal. Nos enseignant-e-s craignent que nous nous distrayions lorsque nous travaillons en groupe sur nos ordinateurs portables; les travaux de groupe sont donc plutôt rares. Dans l’ensemble, nous travaillons beaucoup de manière numérique, ce qui facilite le quotidien. Nos supports de cours sont disponibles en ligne et seuls quelques livres, comme le Code civil (CC) et le Code des obligations (CO), doivent être emportés physiquement.

Mon trajet jusqu’à l’école est agréablement court, mais les journées sont strictes: les cours commencent parfois tôt le matin et se terminent à 17h20. C’est particulièrement fatigant avant les examens, car je dois encore étudier la veille. La comptabilité, par exemple, exige plus de temps de préparation, et la journée ou le dimanche qui précède l’examen ne suffisent évidemment pas.

Quels sont les défis auxquels tu es confronté actuellement et comment les surmontes-tu?

En ce moment, les examens s’accumulent. Chaque semaine, il y en a un – français, comptabilité, informatique, etc. Je dois m’organiser et étudier de manière conséquente pour tout réussir. Dans l’entreprise, de nombreuses échéances s’ajoutent, par exemple pour des projets ou des sondages. J’ai l’avantage de toujours pouvoir obtenir de l’aide quand j’en ai besoin. Si j’ai des questions, je peux m’adresser à ma formatrice pratique.

Quel soutien reçois-tu dans ton entreprise formatrice pour atteindre tes objectifs?

Pfizer me soutient vraiment bien. Par exemple, si je veux étudier la comptabilité, je peux le faire pendant le temps de travail, pour autant que les tâches le permettent. Si je devais avoir des difficultés dans un domaine particulier, l’entreprise organiserait même des cours d’appui pour moi. Dans ce cas, nous partagerions les frais. Mais jusqu’à présent, cela n’a pas été nécessaire. Je suis très satisfait du soutien que je reçois.

Comment tes idées sur le monde du travail ont-elles évolué depuis le début de ton apprentissage? Y a-t-il quelque chose qui t’a surpris?

Le monde du travail est plus varié que je ne le pensais. Avant, j’imaginais que l’on restait assis à son bureau toute la journée à écrire des e-mails. En réalité, le quotidien est beaucoup plus dynamique. Environ 200 personnes travaillent chez Pfizer, tout le monde se connaît et l’ambiance de travail est agréable – presque comme dans une grande famille. C’est surtout le contact avec de nombreux-euses collègues, tous et toutes très différent-e-s, qui rend mon quotidien intéressant.

Comment envisages-tu la deuxième partie de ton apprentissage? T’es-tu fixé des objectifs ou des projets?

Je me réjouis de mon séjour linguistique. Nous pouvons suivre des cours dans une école française et une école anglaise et, pour l’anglais, nous pouvons aussi nous rendre en Irlande ou en Écosse. J’aimerais organiser un voyage en privé, même si cela requiert une bonne coordination.

L’un de mes grands objectifs est bien sûr la procédure de qualification (PQual). Même si je ne suis pas très enthousiaste, cela fait partie de mon apprentissage et je vais bien m’y préparer. Ce qui me dérange toutefois, c’est que dans le domaine des options obligatoires, nous ne passons l’examen d’anglais par exemple, qu’un an après la fin des cours. Ce n’est pas optimal, car on oublie beaucoup de choses entre-temps. Malgré tout, j’ai confiance en ma capacité à maîtriser cette situation.

Publié le: 12.5.2025

Autor:in: Sibylle Zumstein

La Société suisse des employés de commerce accompagne les quatre apprenti-e-s Chloe, David, Dylan et Nari dans leur apprentissage. Deux fois par année, ils-elles partagent avec nous leur vie d'apprenti-e-s et les expériences vécues à l'école et en entreprise. Nous allons découvrir ce que les jeunes attendent de leur apprentissage, les défis auxquels ils-elles sont confronté-e-s et la manière dont ils-elles se préparent à la vie professionnelle.

Les quatre ont commencé leur apprentissage en août 2023 et le suivent selon le système de la nouvelle réforme de l'apprentissage de commerce. Si les compétences opérationnelles sont au cœur de leur formation, ils-elles acquièrent également des connaissances et des compétences spécialisées qui leur permettront de travailler dans d'autres secteurs et d'autres professions. Ainsi, toutes les possibilités leur seront ouvertes à l'issue de leur apprentissage. 

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