Navigation par page & recherche

Questions et réponses sur les nouvelles formations commerciales initiales

Les principales questions et réponses concernant la réforme de l’apprentissage de commerce

  1. Les acquis d’une formation professionnelle initiale sont formulés sous forme de compétences opérationnelles. Les domaines de compétences opérationnelles décrits dans le profil de qualification constituent la structure de la formation et de la procédure de qualification. Le profil de qualification et les compétences opérationnelles particulières se basent sur le profil de la profession établi à partir d’une analyse complète du champ professionnel et de toutes les situations de travail pertinentes pour la formation commerciale initiale.

    Il y aura cinq domaines de compétences opérationnelles identiques pour tous les lieux de formation:

    A Travailler dans des structures de travail et d’organisation souples
    B Interagir dans un environnement de travail interconnecté
    C Coordonner des processus de travail au sein de l’entreprise
    D Gérer des relations avec les clients et les fournisseurs
    E Utiliser les technologies du monde du travail numérique

    Cinq domaines de compétences opérationnelles ont également été définis pour la formation commerciale initiale AFP, lesquels sont exactement alignés sur ceux de l'apprentissage de commerce CFC:

    A Conception du développement professionnel et personnel
    B Communication avec des personnes appartenant à différentes parties prenantes
    C Collaboration dans des processus de travail opérationnels
    D Gestion d'infrastructures et déploiement d'dapplications
    F Préparation d'informations et de contenus

    La concentration sur la pratique et les compétences clés ainsi qu'une approche basée sur les activités et partant des apprentis permettront de renforcer l’identité de la profession. C’est important pour la bonne intégration professionnelle des employé-e-s de commerce sur le marché du travail au terme de leur formation.

  2. L’entreprise formatrice contribue par la pratique et l’expérience à l’acquisition des compétences opérationnelles. Les écoles professionnelles transmettent les connaissances professionnelles et générales alors que les cours interentreprises apportent les connaissances spécialisées et le savoir-faire dans les branches particulières.

    • Les trois soutiennent et complètent mutuellement l’apprentissage orienté vers les compétences opérationnelles de la manière suivante:
    • ils se concentrent davantage sur les compétences opérationnelles (cf. Profil de qualification)
    • ils permettent la formation et la formation continue des formateurs-trices en entreprise et pratiques, du personnel enseignant et des instructeurs-trices CIE
    • ils utilisent des méthodes d’enseignement et d’apprentissage tournées vers la pratique et offrent des instruments pour le soutien des apprenti-e-s
    • ils mettent en place des procédures de qualification elles aussi orientées vers les compétences professionnelles et développent de nouvelles formes d’examen.
  3. Aucune matière ne sera supprimée, mais l'enseignement sera désormais dispensé selon les domaines de compétences opérationnelles mentionnés. Les connaissances spécialisées restent importantes. Mais les formes d’enseignement et d’apprentissage et les tâches sont amenées à changer. Les enseignants sont toujours des spécialistes dans leur domaine, mais leur rôle est étendu et amélioré, puisqu’ils sont de plus en plus impliqués en tant que coachs et accompagnateurs et soutiennent l'apprentissage auto-organisé (SOL).

  4. Il devient plus complexe. Les enseignant-e-s, les formateurs-trices en entreprise et les formateurs-trices pratiques assument un rôle de modèles et de coach en se montrant authentiques, en observant, en anticipant, en faisant preuve d'empathie et d'engagement et en démontrant une grande volonté de changement. Ce sont également des expert-e-s qui apportent leurs compétences spécialisées et méthodologiques/didactiques de manière ciblée. Ils en savent plus et peuvent donc évaluer les prestations et les compétences. Pour les apprenti-e-s, ils sont également des coaches qui les soutiennent dans le processus d’apprentissage tout en leur transmettant les compétences pour s’organiser seuls. Un concept d'information et de formation (CIF) est encore en cours d'élaboration. L'information et la formation (CIF) des responsables de la formation professionnelle issu-e-s des trois lieux de formation, à s'avoir l'entreprise formatrice, l'école professionnelle et les cours interentreprise, ainsi que des autres personnes concernées revêtent une grande importance et sont déjà bien avancées. Des informations supplémentaires et plus détaillées peuvent également être trouvées sur les sites web mentionnés ci-dessus.

  5. En troisième année d'apprentissage, les apprenti-e-s devront choisir, en accord avec l'entreprise formatrice, entre les quatre options suivantes  :

    1. Communication avec des partenaires dans la langue nationale,
    2. Communication avec des partenaires dans la langue étrangère
    3. Finance
    4. Technologie.

    Ces quatre options permettent de tenir compte des besoins et possibilités des entreprises formatrices ainsi que des différentes aptitudes et des points forts des apprenti-e-s. Par ailleurs, ceux-ci acquièrent une base de connaissances plus solide dans leur spécialisation. L’analyse du champ professionnel a montré qu’il est nécessaire de différencier la formation et la spécialisation. Le choix d’une option permet de rapprocher l’apprentissage et la pratique. Ce qui veut dire qu’on n’apprend pas pour accumuler des connaissances, mais que les nouvelles compétences acquises peuvent être utilisées de manière pratique et concrète dans l’entreprise.

  6. Tous les apprenti-e-s acquèrent des compétences pratiques dans deux langues étrangères. Au moins une de ces langues étrangères est une deuxième langue nationale. L'apprentissage le plus populaire de Suisse contribue ainsi à la compréhension entre les régions linguistiques.

    Dans la première langue étrangère, qui est déterminée par le canton, les apprenti-e-s acquièrent des compétences orales et écrites approfondies. L'apprentissage se déroule dans un contexte professionnel. Ainsi, les apprenti-e-s traitent également des questions économiques dans la langue étrangère.

    La deuxième langue étrangère, également définie par le canton, est enseignée dans le cadre des domaines obligatoires à option.

  7. Les apprenti-e-s choisissent au début de leur apprentissage l'un des deux domaines obligatoires à option. Les domaines obligatoires à option ont pour objectif de former les apprenti-e-s individuellement, en fonction de leur talent. Alors que le domaine obligatoire à option a «Deuxième langue étrangère» vise à encourager les talents linguistiques, le domaine obligatoire à option b «Travail de projet individuel» a pour objectif d'encourager les autres talents dans le domaine commercial.

    • Dans le domaine obligatoire à option a «deuxième langue étrangère», les apprenti-e-s acquièrent, comme dans la première langue étrangère, de solides compétences orales et écrites.
    • Le deuxième domaine obligatoire à option b «Travail de projet individuel» permet de travailler sur des projets individuels interdisciplinaires et d'acquérir des compétences en gestion de projet. De plus, des compétences interculturelles sont acquises dans la deuxième langue étrangère. L'accent est mis sur la communication orale, c'est-à-dire l'expression et la compréhension orales, ainsi que sur l'acquisition de compétences culturelles.

    Vous trouverez de plus amples informations sous ce lien.

  8. Oui. La maturité professionnelle en cours d’apprentissage (MP1) est sur la base des exigences du Plan d’étude cadre pour la maturité professionnelle qui comprend deux langues étrangères. Cela signifie qu'il faut s'inscrire au domaine obligatoire à option a «deuxième langue étrangère». Un concept détaillé, approuvé par la Commission fédérale de la maturité professionnelle (CFMP) et validé par le Secrétariat d'État à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), règle la mise en œuvre concrète de la maturité professionnelle en cours d'apprentissage (MP1). 

  9. Les partenaires estiment que dans leur forme actuelle les profils n’ont pas suffisamment fait leurs preuves. Bien que depuis 2012 le profil B ne se distingue du profil E que dans la partie scolaire de la formation, cette différence n’est pas toujours perçue de cette manière dans les entreprises formatrices et sur le marché du travail. Le nouvel apprentissage de commerce offre des possibilités plus variées et moins rigides qui permettent de tenir compte des aptitudes particulières des apprenti-e-s et des besoins des entreprises formatrices. Notamment grâce aux options d’approfondissement, aux domaines obligatoires à option et à un dossier de formation numérique.

  10. La nouvelle procédure de qualification sera orientée sur les compétences opérationnelles: les apprenti-e-s doivent montrer qu’ils sont en mesure d’utiliser et d'analyser dans leur travail quotidien les capacités acquises.

    Les trois lieux de formation génèrent des notes d'expérience sur l'ensemble de la durée de l'apprentissage qui représentent au total 40% de la pondération de la procédure de qualification.

    Lors des examens finaux en école (pondération 30% de la procédure de qualification) vers la fin de l'apprentissage les compétences opérationnelles dans les domaines de qualification suivants sont testées comme suit :

    Examens finals de l'école professionnelle / compétences professionnelles d'une durée de 4,75 heures (dont en moyenne 1 heure à l'oral et 3,75 heures à l'écrit). L'examen écrit est donc beaucoup moins long qu'auparavant. Diverses actions sont simulées de manière intersectorielle et avec des aides prédéfinies selon les «dispositions d'exécution de la procédure de qualification».

    Dans la partie entreprise, il ne reste plus qu'un travail pratique (pondération 30% de la procédure de qualification) sous la forme d'une étude de cas spécifique à la branche d'une durée de 50 minutes hors préparation. Il n'y aura donc plus d'examen écrit pour l'examen de pratique professionnelle. La mise en œuvre se fait au sein de la branche (et non au sein de l'entreprise formatrice), également conformément aux «dispositions d'exécution de la procédure de qualification».

    L'option choisie et les options obligatoires ne font pas partie de l'examen final, mais des notes d'expérience. Les justificatifs de compétences supplémentaires (tels que les certificats de langue, les séjours à l'étranger, les récompenses, les cours d'informatique, les certificats spécifiques à une branche) sont inscrits dans un portfolio personnel. Les dispositions concrètes d'exécution de la procédure de qualification peuvent être consultées sous ce lien.

  11. Il s'agit de supports pédagogiques uniformes au niveau national et orientés vers la pratique pour l'enseignement des connaissances professionnelles à l'école, afin d'amener la pratique des entreprises formatrices directement dans les salles de classe. Ces modules d'action permettent de jeter un pont entre les lieux de formation que sont l'entreprise et l'école professionnelle, sans distinction de branche. Les situations de travail en entreprise sont au centre des préoccupations.

    Les médias didactiques sont conçus de manière cohérente, d'un point de vue didactique et technologique, pour un enseignement axé sur les compétences d'action et soutiennent l'organisation des cours et l'apprentissage de manière complémentaire aux ouvrages pédagogiques des éditeurs. Les organismes responsables des deux professions ont développé ces médias didactiques numériques pour l'enseignement des connaissances professionnelles à la demande des cantons.

Contact pour les questions sur la réforme

Contact pour les médias

Liens et téléchargements