Thierry Broger, président de l'association romande

Parcours professionnel

Après un apprentissage d’employé de commerce, Thierry Broger a commencé son parcours professionnel comme réceptionniste de nuit. Il s’est ensuite formé en gestion financière et a occupé divers postes à responsabilités en tant que directeur financier et directeur général. Tout au long de sa carrière, il a continué de développer ses connaissances professionnelles : économie, E-MBA, finance et investissement, gestion des risques, leadership stratégique, produits structurés, gestion immobilière et expert en crédit.

Engagement associatif

Thierry Broger s’est engagé au sein de la SEC après avoir donné des cours de comptabilité dans notre centre de formation de Lausanne. Pour lui, le CFC d’employé de commerce est une magnifique passerelle vers le monde professionnel et ouvre d’innombrables portes de formation continue. Ce système quasiment unique au monde permet une employabilité hors norme. Ses trois valeurs professionnelles fortes sont l’honnêteté, le travail et la responsabilité sociétale.

L’avenir des métiers commerciaux selon Thierry Broger

« D’une manière générale, le monde du travail est en train d’intégrer plus ou moins rapidement les softs skills. Malgré toutes les publications, la vraie reconnaissance de ces compétences a encore de la peine à s’imposer et à se formaliser en entreprise. On en parle beaucoup, mais le critère de la compétence technique prend souvent le dessus. Je pense que la capacité à être « Humain » à contrario de programmes informatiques ou d’assistance à la décision va devenir capital. La relation d’Homme à Homme devrait reprendre une place importante dans le commerce. Le retour de la proximité, de l’authenticité, de la confiance, des circuits courts et de l’économie circulaire va cohabiter avec un monde numérique. »

En dehors du travail

Mordu de montagne, il passe la majorité de son temps libre en randonnée ou à vélo, c'est une manière de se ressourcer et souvent, une source d'inspiration pour ses projets professionnels.

Petite anecdote professionnelle

« Lors de ma première formation en emploi donnée par la SEC Lausanne, j’ai usé les bancs de l’EPCL de 18h00 à 21h30, trois fois par semaine, pendant 3 ans. A l’époque, l’école fermait à 17h00 et nous n’avions qu’un automate Selecta pour nos pauses et un tableau noir pour nos cours. Quand j’ai enseigné en cours du soir dans cette même EPCL quelques années plus tard, toujours pour la SEC, la concierge de l’école vendait aux étudiants des sandwichs. Le tableau noir était toujours là. Aujourd’hui, j’ai la chance de présider cette école et l’ensemble de nos étudiants ont accès à un magnifique espace de cours à Prilly, des zones de détente et de pause et des écrans tactiles dernière génération. Je suis très fier de cette évolution et d’avoir pu, modestement, contribuer à former une (voir deux) nouvelles générations tout en améliorant leurs conditions d’étudiants. »